Les auteurs

Philippe Bezard-Falgas

Lieu : Lunel (Hérault)
Profession : IT project manager
Loisirs : le tir à l’arc, les bandes dessinées, la musique rock et bien sûr le sumô !
Lutteur favori : Taihô

Comme beaucoup de Français, le sumô est entré dans ma vie à travers les programmes d’Eurosport, mais lassé de ne rien comprendre au vocabulaire technique et aux noms des lutteurs, j’ai d’abord recherché des informations sur Internet. Puis, voyant qu’à l’époque (1998), seuls des sites en anglais proposaient ces éléments, j’ai décidé de créer mon propre site dont la particularité serait d’être en français, d’où le nom : “Le Site Français du Sumô”, sumofr.net.

J’ai eu ensuite l’occasion de venir plusieurs fois à Tokyo grâce à mon travail, et j’ai toujours mis à profit ces déplacements professionnels pour aller au Kokugikan, assister aux matches d’un honbashô et prendre de nombreuses photos qui illustraient le site original, mais aussi aller dans les restaurants de chanko ! J’espère avoir l’occasion de revenir au Japon, et de visiter les entraînements, ce que je n’ai jamais eu l’occasion de faire.

Yohann

Lieu : Remiremont (Vosges)
Profession : enseignant
Loisirs : le cinéma, la musculation, jouer de la guitare, et bien sûr le sumô !
Lutteur favori : Chiyonofuji

J’ai découvert le sumô pour la première fois en 1996 lors du fameux tournoi de Paris qui était exceptionnellement retransmis par la télévision en France. Fasciné par toutes ces traditions et leurs cérémonies, je me suis intéressé très vite à ce sport si anachronique et tellement unique.

Quand je suis venu au Japon pour la première fois en 2002, j’ai pu assister à un tournoi, ce qui a augmenté ma curiosité dans ce sport, avant que cela se transforme en véritable passion. Pour comprendre davantage le sumô, je me suis mis en quête d’information, ce qui m’a amené à devenir un fidèle visiteur du premier “Site Français du Sumô”, le site sumofr.net. Voulant m’investir encore, j’ai fini par contacter Philippe qui m’a proposé de l’aider à développer le site, ce qui a donné naissance à Dosukoi.

En 2012, j’ai habité pendant quelques années dans le quartier des sumô à Ryôgoku où j’assistais autant que possible aux tournois ainsi qu’aux séances d’entraînements. J’ai également eu le privilège d’apporter en novembre 2012 des corrections au livre “Les sumôs de Ryôgoku” de Gilles Bordes-Pagès où je suis cité dans les remerciements. En juin 2013, j’interviens face caméra pour la série “Des écoles pas comme les autres” qui consacre un de ses numéros au sumô (diffusion en janvier 2014 sur TV5). J’ai aussi pu participer à la correction de Sumographie.

Philippe VezesPhilippe Vezes

Lieu : Albi (Tarn)
Profession : responsable Achats/Immobilier
Loisirs : Le fitness, le cinéma, les arts martiaux, la culture japonaise, l’informatique, la nature… et bien sûr le sumô !
Lutteur favori : Tochinoshin… et Endo (mince ça fait 2…)

Parler de soi est toujours un exercice difficile, durant lequel on peut paraître présomptueux. Je vais tenter humblement de m’y livrer.

C’est au travers des arts martiaux que la culture et l’histoire du Japon m’ont interpellé dès l’enfance. À la fois la recherche continue du « geste parfait » que ce peuple met dans chacun de ses arts, mais aussi leur rapport à la vie, une société paraissant très hiérarchisée, mais sans l’austérité que l’on pourrait croire y découvrir. Bien au contraire, elle recèle une profonde sensibilité, une société où le groupe prime sur l’individu.

Pendant longtemps, j’ai involontairement écarté le sumo, influencé par notre culture occidentale, donc les codes nous poussent, dans un premier temps, à n’y voir qu’excès et la brièveté des combats de le juger comme un sport (faussement) simple. Je redécouvris donc le sumo par le biais du site, grâce à Yohann et Philippe et, comme vous, lecteurs, j’y ai découvert une grande profondeur, des lutteurs qui s’y adonnent physiquement certes, mais aussi mentalement et qui pratiquent, non pas un sport, mais un mode de vie.

J’ai la chance de contribuer au site depuis juillet 2017 et encore, lors de chaque tournoi, le sumô m’apprend et m’apporte toujours davantage.

Oscar Šilović

Lieu : Paris
Profession : encore étudiant, mais aspirant cinéaste et compositeur
Loisirs : le sport en général (surtout le football, le handball, et bien sûr le sumo !), le cinéma, faire de la musique, écrire…
Lutteur favori : Asashoryu

Grand amateur de sports, j’ai mis longtemps à découvrir le sumo car, comme dans la tête de beaucoup de gens, je ne pensais pas à l’importance du symbole historique qu’il représentait, pensant juste à deux lutteurs se rentrant dedans sans grande autre subtilité sportive. Mais un jour, j’ai eu une sorte de déclic que je n’explique pas, et j’ai cherché à davantage comprendre cette discipline, l’organisation des tournois, qui étaient ses grandes figures, etc. Et tout m’a directement plu. D’un point de vue occidental, le sumo est comme une bouffée d’air tant il change des autres sports qu’on a l’habitude de regarder.

Cette nouvelle passion confirmée, je me suis intéressé de très près à son actualité et je suis devenu un grand consommateur, tout ça grâce aux importantes ressources qu’on trouve sur Internet (sans ça, jamais je n’aurais pu tant apprendre et comprendre). C’est notamment grâce aux sites de l’Association Japonaise de Sumo, mais aussi NHK, et bien sûr Dosukoi en France, qui m’a surpris à quel point il était complet. C’est là que j’ai vraiment compris que le sumo était plus qu’un sport, mais était très lié à son histoire, à des croyances et à un style de vie particulier des lutteurs, permettant une grande humilité.

J’ai toujours aimé écrire sur les domaines que j’adore, et c’est dans cette optique que j’ai contacté l’équipe et que j’ai commencé à écrire des articles. Nous sommes alors en 2021, et j’espère que cette activité ne cessera de me passionner.