Réflexion sur les shikona

Les shikona populaires dans le sumo

Reflexion sur les shikonaLe musée du sumo situé au Kokugikan à Tokyo vient d’ouvrir aujourd’hui au public sa seconde exposition de l’année. Le thème cette fois est intéressant car il intrigue beaucoup de personnes et il est souvent la première difficulté pour les non japonophone : les shikona.

Tous les sumotoris sont présentés par leur shikona (nom de lutteur) lorsqu’il monte sur le dohyô. Ce sont ces mêmes noms que l’on retrouve calligraphiés sur le banzuke (classement).

Il existe toute une variété de shikona qui sont fréquents, par exemple en rapport avec le lieu où est originaire le lutteur ou encore hérité d’une longue tradition de la heya par son oyakata.

Un puissant caractère comme ryû signifiant « dragon » est souvent utilisé, mais certains rikishi font exception. Il y en a même quelques-uns qui conservent leur vrai nom, c’est le cas pour Endô et Takayasu qui sont les deux sekitori actuels à n’avoir adopté aucun shikona.

L’exposition se focalise sur les shikona et propose quelques illustres exemples de noms traditionnels généralement employés dans le sumo depuis la période Edô jusqu’à nos jours. Le musée expose aussi quelques magnifiques pièces comme des collections de kesho mawashi mais aussi des estampes ou encore des photographies.

Konishiki (小錦) est un shikona qui a été porté par le 17ᵉ yokozuna, puis par un komusubi et en enfin le plus célèbre de tous, l’ôzeki hawaïen.

Asashio (朝潮) est un prestigieux nom qui a été introduit pour la première fois par un ôzeki à l’ère Meiji. Il a été emprunté après par deux autres ôzeki et deux yokozuna.

Takamiyama (高見山) est un shikona traditionnel introduit durant la période Edo et s’est popularisé durant l’ère Meiji. Cinq lutteurs se sont appelés Takamiyama, deux maegashira et trois sekiwake dont le dernier reste l’hawaïen qui a été le premier étranger à remporter un tournoi de sumo. Les noms de Konishiki, Asashio et Takamiyama sont tous les trois originaires de la Takasago beya.

Kashiwado (柏戸) est un nom traditionnellement utilisé à la Isenoumi beya. Il y a eu pas moins de neuf rikishi qui se sont appelés ainsi dont le plus célèbre reste le 47ᵉ yokozuna.

Beaucoup d’autres noms sont aussi évoqués comme par exemple : Sakahoko (逆鉾), Nishinoumi (西ノ海) ou encore Tsurugamine (鶴ヶ嶺) rien que pour la Izutsu beya.

L’exposition est gratuite et se tiendra au Kokugikan jusqu’au 17 avril. Pour plus d’informations, consultez notre rubrique dédiée au musée ou encore le site officiel

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